Il est vraiment difficile d’être contre ce joli rouge bio de l’appellation Jumilla, c’est pourquoi je me suis permis de jouer un peu avec l’expression « envers et contre tous ». Le producteur ne m’en voudra certainement pas, car il a lui-même commencé le jeu avec le nom « en vert » pour souligner que c’est un vin biologique, renforcé par la tête à l’envers qui figure sur l’étiquette.
Bon, trêve de jeux de mots et passons au contenu de la bouteille de ce En Vert Monastrell Jumilla 2019 (Hipponote 2.5* $$ SAQ : 16.05$). Le cépage est le monastrell, qui est du mourvèdre du côté français de la frontière. Il est produit par la québécoise Nathalie Bonhomme (qui produit les cuvées El Bonhomme, Beau Bonhomme, etc.) en collaboration avec le célèbre Juan Gil. On a peu d’informations sur les vignes ou les vinifications, mais le résultat est un beau rouge corsé et généreux, bourré de fruits bien mûrs, avec quand même une agréable fraîcheur et de petites notes épicées. Le tout est bien équilibré et donne un vin simple sans être simplet, qui accompagne fort bien les cuisines de tous les jours. Servi légèrement rafraîchi avec pastas, pizzas, poulet rôti ou grillé, burgers, saucisses, ça se boit très bien en toute simplicité.
On notera
que ce rouge est embouteillé au Québec. C’est néanmoins assez différent des
vins « d’épicerie » et surtout bien meilleur, car il est élaboré par un domaine
qui sait faire du bon vin (on recommande régulièrement les cuvées de Juan Gil).
Ce n’est donc pas le genre de cuvée produite à partir de vins bon marché
achetés sur les marchés de vrac à moins de 1$ le litre et mélangés ici avec
quelques additifs pour masquer les plus gros défauts. Même s’il s’appelle En
vert, le vigneron avait la tête à l’endroit.
À la bonne
vôtre !
Alain P.
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