jeudi 25 janvier 2024

Une facture de restaurant astronomique !

 


Si vous trouvez que les vins coûtent cher dans les restaurants du Québec, un petit conseil, ne voyagez pas à Dubaï. Et un peut partout dans le monde, évitez les restaurants du chef d’origine turque Nusret Gökçe, plus connu sous son surnom, Salt Bae.

En octobre 2021 nous avions publié un article au sujet d’une énorme facture pour quatre convives de son steakhouse londonien Nusr-et : Comment dépenser 60 000 $ au restaurant.

En janvier 2024, ce même restaurateur fait à nouveau les manchettes avec une facture d’une autre table de 4 clients, cette fois-ci à son établissement Nusr-et de Dubaï. Le journal français Le Figaro a titré : "Bouteilles de Petrus et cognac Louis XIII : l'addition surréaliste dévoilée par Salt Bae dans son restaurant ". La publication sur la page Instagram de Nusr-et présente une facture totale de 398 630 Dirhams des Émirats arabes unis, soit la bagatelle de 143 500 $ canadiens (au taux de conversion de 0,36).

Une fois encore, c’est la partie liquide qui fait exploser la note et ce sont encore les bouteilles de Petrus les coupables. Au Nusr-et de Dubaï, le Petrus 2009 est vendu 99 000 Dirhams (35 640 $ CAD) tandis que le 2011 est quasiment une aubaine à 65 000 Dirhams (23 400 $ CAD). Pour deux Petrus 2009 et un 2011, les clients de Salt Bae ont donc dépensé 263 000 Dirhams, soit 94 680 $ !

Après ce vin, ils ont décidé d’économiser pour le digestif et se sont contentés de 5 verres de Cognac Louis XIII à 5 500 Dirhams le verre (1 980 $ CAD). La marge du restaurant est quand même un peu moins inhabituelle ici, puisque le mini-flacon de 50 ml de Cognac Louis XIII vaut plus de 1000 $ à la SAQ…

Bref, la portion alcools de la facture des convives de Dubaï montait à 290 500 Dirhams, ce qui correspond à près des trois quarts du montant total. Contrairement aux clients londoniens de notre article précédent, ceux de Dubaï semblent avoir été très heureux de leur soirée, puisqu’ils ont laissé 29% de pourboire, plus précisément 90 000 Dirhams (32 400 $ CAD).

Évidemment, on ne connait ni les noms, ni les revenus des clients en question, et on ne sait pas s’ils fêtaient un événement très spécial, comme par exemple la vente d’un yacht de 50 millions $ à un Émir. On ne sait pas non plus s’ils n’ont pas fait un don humanitaire de deux fois leur facture pour se racheter une conscience. Bref, même si dépenser autant pour un repas dans un restaurant hyper-bling-bling peut nous apparaître une sorte de monstruosité, il nous manque beaucoup d’éléments pour tout comprendre.

Mais ce que je comprends, c’est que la carte de crédit Amex qui a payé cette petite sortie entre amis a une limite de crédit pas mal plus élevée que la mienne. Et une chose est sûre, quelques soient les circonstances, si j’avais les moyens et une bonne raison de flamber 140 000 $, j’achèterais plus que 3 bouteilles de vin.

 À la bonne vôtre !

Alain P.

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