samedi 18 mars 2023

Coups de cœur de la semaine : Brouilly et Saint-Péray

Voici un vin rouge et un vin blanc qui sont nos coups de cœur cette semaine, un cru du Beaujolais et une cuvée de la Vallée du Rhône. Des bouteilles bien agréables à boire et qui ne demandent pas un diplôme de sommellerie pour être appréciées. Trêve de blabla, on parle vino.


Le vin rouge d’abord. Le Georges Descombes Brouilly 2020 (Hipponote 3.5* $$$ SAQ : 32,00 $) est surprenant pour un Brouilly, réputé dans les plus légers des crus du Beaujolais. Si la fraîcheur et le très beau fruité sont bien au rendez-vous, ce superbe gamay a du corps et de la profondeur. On peut parler de très bon rapports qualité / prix et plaisir / prix pour un vin à 30 $. Et les possibilités d’accords vont bien au-delà de la traditionnelle planche de charcuteries. On pourra l’apprécier avec du veau ou la plupart des viandes rôties. Pour des accords végétariens, on vous propose légumes racines ou betteraves sautées. La réputation de Georges Descombes n’est plus à faire. Proche des pionniers du vin nature, il vinifie encore sans soufre ajouté mais travaille maintenant selon sa vision personnelle. Ça lui réussit, comme on peut le voir avec cette cuvée. Par contre, sa vision n’inclut pas d’avoir un site Web, mais comme il n’a pas de difficulté à vendre ses vins, il ne doit pas en voir l’utilité.


On passe au vin blanc. Le Domaine Pierre Gaillard Saint-Péray 2021 (Hipponote 3.5* $$$ SAQ : 30,50 $) vient de l’appellation Saint-Péray, dans le nord de la vallée du Rhône, où il est produit par le négociant et vigneron Pierre Gaillard. Celui-ci est bien connu car il fait partie du trio du négoce les Vins de Vienne, mais il a aussi son propre domaine et produit des vins dans le Rhône et à Faugères. Son Saint-Péray est une cuvée de négoce faite de 70% de roussanne et 30% de marsanne. La vinification et les mois d’élevage se font en fûts de chêne de plusieurs usages. Ce vin est assez discret au nez de prime abord mais se distingue par sa texture soyeuse en bouche et la belle richesse de saveurs qui s’expriment dans un registre délicat et raffiné. La belle finale avec une touche minérale appelle un autre verre. Pour accompagner les poissons fins et les pétoncles, c’est superbe.

Ces deux vins ont été dégustés cette semaine à la Buvette Beaubien, lors d’une dégustation de presse organisée par l’agence Rézin, qui présentait 10 de ses produits. Notez que ce sont des vins importés par lots à la SAQ, les quantités disponibles sont toujours limitées et, comme les producteurs sont connus et appréciés, ils disparaissent assez vite des rayons. Ensuite, il faut attendre au prochain arrivage qui peut être 6 à 12 mois plus tard.

À la bonne vôtre !

Alain P.

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