La vente
aux enchères par la maison Sotheby’s d’une cave à vin exceptionnelle, intitulée
‘A Monumental Cellar’, a rapporté la bagatelle de 12,6 millions de $ (CAD), 9.3M$ US, jeudi dernier aux États-Unis.
C’était une
grande cave, puisque la vente comportait pas moins de 466 lots, dont 98% ont
été vendus. Elle contenait aussi un assortiment de bouteilles très recherchées
des collectionneurs, dont par exemple 135 lots de Petrus, incluant 2 bouteilles
du millésime 1924. Un des lots était une caisse de 12 bouteilles de Petrus de
1961, qui a trouvé preneur pour 118,750 $ US.
Dépenser
autant pour 12 bouteilles de pinard peut vous paraître exagéré, mais sachez qu’un
lot de 5 magnums de Romanée Conti 1999 a atteint 275 000 $ US.
Cette vente aux enchères est extraordinaire mais elle ne représente pas le record de vente pour une seule cave. Ce record appartient à la cave de l’homme d’affaires et collectionneur Bill Koch, qui avait atteint en 2016 la somme colossale de près de 30 millions de $ (CAD), 21.8 M$ US, également chez Sotheby’s.
Ce qui me
déprime un peu dans cette histoire, ce ne sont pas les sommes ridiculement
élevées de ces enchères, après tout, les milliardaires font ce qu’ils veulent
de leur argent. Non, ce qui est décevant, c’est que ces bouteilles de vins
extraordinaires ne seront jamais bues. Ce n’est plus vraiment du vin, ce sont
des objets de collection qui se déplacent d’une cave de collectionneur à une
autre, en attendant d’être revendus un peu plus cher encore dans quelque temps.
Si vous
rêvez de vendre une cave pour 10 millions, posez-vous la question de combien l’achat
de ces vins très rares ont coûté à l’origine. Sans doute un peu moins, les prix
des vins de collection ont augmenté dans les dernières années, mais l’investissement
initial a sûrement demandé un portefeuille très bien garni.
De mon
côté, et sans doute de celui de la plupart de vous amis lecteurs, j’achète du
vin pour le boire, tout simplement. J’en avais parlé dans ce billet : Acheter du vin, comme investissement ou pour le boire?
À la bonne
vôtre !
Alain P.
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