Aucun message portant le libellé Beaujolais. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé Beaujolais. Afficher tous les messages

mercredi 6 novembre 2024

Novembre, mois du Beaujolais, pourquoi pas en blanc?

 


Le mois de novembre est associé à la tradition du Beaujolais nouveau. Comme il n’y a plus de Beaujolais nouveau à la SAQ depuis quelque temps, je fais comme d’autres chroniqueurs et je parle de Beaujolais, tout simplement. Cette fois-ci, le sujet sera un Beaujolais blanc, car, si cette région est célèbre pour ses vins rouges, on y produit également des vins blancs, mais qui représentent seulement 2% à 3% de la production.

Deux choses à savoir à propos des beaujolais blancs. Un, le seul cépage autorisé est le chardonnay. La région étant collée sur la Bourgogne, c’est d’ailleurs assez logique. Deux, les blancs viennent du sud du Beaujolais, ou on trouve des terroirs argilo calcaires, adaptés à ce cépage. Le climat et les terroirs étant similaires à ceux du Mâconnais (en Bourgogne), vous lirez souvent que les vins des deux régions sont assez semblables.

Trêve de généralités, le vin dont nous aller parler aujourd’hui est le Christophe Pacalet Beaujolais Blanc 2022 (France, Beaujolais, Hipponote 3* SAQ : $$$$ 33,75 $ - code 13112870).

Christophe Pacalet est un négociant et vigneron du Beaujolais, connu dans le monde du vin pour ses liens familiaux avec son oncle, Marcel Lapierre, et ses cousins, Mathieu Lapierre et Philippe Pacalet. Au Québec on le connait aussi pour son Beaujolais rouge Les Marcellins, présente dans de nombreuses succursales SAQ et souvent recommandé par les critiques d’ici.

Une particularité du Christophe Pacalet Beaujolais Blanc est qu’il est vinifié et élevé en demi-muids, c’est-à-dire en grands fûts de chêne de 500 litres (les barriques courantes font environ 300 litres). Ceci permet d’agir sur la texture du vin, tout en ayant moins d’impact sur les arômes. Le résultat est un chardonnay bien réalisé, avec de la fraîcheur malgré son 14% d’alcool, une texture douce et même un peu grasse, de belles saveurs de fruits blancs et d’agrumes, plus une fine pointe minérale. Pour accompagner le saumon, c’est tout indiqué.


Merci à mon ami Bruno qui m’a fait goûter cette bouteille qui, si elle est encore disponible dans mon coin, est devenue plus difficile à trouver à la SAQ. S’il n’y en a plus autour de chez vous, essayez le Jean-Paul Brun Terres Dorées Chardonnay Beaujolais Blanc (France, Beaujolais, Hipponote 3* SAQ : $$$ 29,10 $ - code 713495). C’est également une fort belle cuvée, dont j’ai apprécié plusieurs millésimes différents et qui recueille souvent de bonnes critiques, comme vous pouvez le voir sur sa fiche HippoVino.

À la bonne vôtre !

Alain P.

<< Article précédent – Notre sélection de 6 vins rouges et blancs en rabais jusqu’au 3 novembre 2024

>> Article suivant – Le nouvel arrivage hebdomadaire de la SAQ 

 

 

 

mardi 1 décembre 2020

Beaujolais rouge et Bordeaux blanc

Deux vins très différents, mais tous deux français, dans la même gamme de prix (environ 18$) et offrant beaucoup de plaisir pour cette somme tout à fait raisonnable. On va commencer avec le blanc.



Le Château Tanesse Bordeaux Blanc 2018 (Hipponote 3* $$ SAQ : 17.90$) est un vin blanc sec de l’appellation générique Bordeaux, produit au domaine Château Tanesse, appartenant aux Vignobles Gonfrier. Ce domaine travaille en viticulture raisonnée et est certifié Haute Valeur Environnementale au niveau 3. C’est un assemblage des trois cépages traditionnels des blancs bordelais, sauvignon blanc, sémillon et muscadelle. La fermentation et les 6 à 8 mois d’élevage sur lies fines se font aux deux tiers en cuves inox et en barriques de chêne français pour le dernier  tiers. Un très bon rapport qualité/prix pour un blanc de Bordeaux ! C’est un vin bien sec, assez aromatique, avec de belles notes fruitées d’agrumes et de fruits exotiques, et une belle finale sur des notes acidulées. Aucun défaut dans cette bouteille dont l’équilibre et la texture en bouche sont une réussite. Un beau vin à servir avec poissons et crustacés, ou encore avec un poulet au citron.

Pour le rouge, on traverse la France vers l’est et la région lyonnaise



Le Christophe Pacalet Beaujolais les Marcellins 2019 (Hipponote 3* $$ SAQ : 18.25$) est un vin rouge de l'appellation générique Beaujolais produit par le vigneron Christophe Pacalet à son domaine Les Marcellins. C’est une cuvée de négoce, les raisins étant achetés à des viticulteurs de la région. Le cépage est naturellement le gamay. On n’a peu d’information sur la vinification et l’élevage, si ce n’est qu’on utilise la macération carbonique, très courante dans le Beaujolais. Cela donne un rouge léger, bourré de saveurs fruitées mais avec assez de tanins pour avoir du corps, tout en étant drôlement facile à boire, gouleyant comme on disait autrefois. C’est réussi, équilibré, savoureux et énergique. Il est super pour les amateurs de rouges d’apéro ou pour accompagner pizzas, charcuteries ou un poulet rôti.

À la bonne vôtre !

Alain P.

Cliquez sur les noms ou les photos des vins pour accéder à leur fiche HippoVino avec les informations générales et les liens vers les critiques, la fiche technique, le producteur, l’agence et la disponibilité à la SAQ.

<< Article précédent    Bons vins des derniers arrivages à la SAQ

>> Article suivant – Six vins blancs pour les huîtres, tous à moins de 20$

vendredi 19 juin 2020

Trois grands vins pour la Fête des Pères

Les cravates, ce n’est plus vraiment dans le style du jour, les outils, c’est sans doute mieux quand il les choisit lui-même, alors pourquoi pas offrir une vraie bonne bouteille pour la Fête des Pères? En voici trois, choisissez celle qui convient le mieux aux goûts de votre cher Papa.

Pour les amateurs de blancs de Bourgogne, on vous recommande le Chablis Les Allées du Vignoble 2018 du Domaine d’Henri (Hipponote 3.5* $$$ SAQ : 29.75$). Le vigneron Michel Laroche signe encore une fois un très beau Chablis de style classique, à la texture plus riche que certains, mais à la finale minérale on ne peut plus typique. Comme il en reste dans un nombre limité de succursales, une autre alternative plus facile à trouver est le Chablis La Vigne de la Reine du Château de Maligny, fort bon également.

http://bit.ly/2AcgG0F
Pour les papas qui aiment le style des vins naturels, le Juliénas Pacalet+Lapierre Cousins (Hipponote 3.5* $$$$ SAQ : 31.50$) est tout indiqué. Ce très beau Cru du Beaujolais est produit par Christophe Pacalet et Mathieu Lapierre, deux jeunes vignerons bien connus dans le milieu des vins naturels, qui sont aussi cousins, d’où le nom sur l’étiquette. Ce gamay se distingue par la grande pureté de son fruit, mais aussi par sa fraîcheur et un côté à la fois dense et souple qui lui confère un bel aplomb.  

Pour les amateurs de grands rouges italiens, le Brunello-di-Montalcino 2015 de la maison Argiano est vraiment excellent (Hipponote 4* $$$$$ SAQ : 60.25$). Issu d’un millésime chaud, mais qui avait quand même reçu un peu de pluie durant l’été, c’est un rouge très bien structuré, qui peut se boire dès maintenant avec une bonne aération, mais qui sera encore meilleur gardé 3 à 5 ans en cave. Très belle matière, superbe fruité riche rehaussé par quelques notes minérales, finale longue et fort plaisante, un millésime très réussi d’un Brunello qui a su moderniser son style sans renier ses racines.

Bonne Fête des Pères et à la bonne vôtre !

Alain P.

Si cette sélection vous laisse sur votre soif, vous pouvez essayer également nos suggestions de la Fête des Pères des années précédentes.


mercredi 27 juillet 2016

Beaujolais, aussi des vins blancs !

Oui, on produit des vins blancs dans le Beaujolais, avec une majorité de cépage chardonnay. Mais comme ils représentent seulement 2% des bouteilles de cette région, celle-ci est synonyme de vins rouges pour plusieurs. Par contre, et comme souvent dans les endroits où on produit peu de quelque chose, les vignerons qui se donnent cette peine font des vins intéressants. Que voulez-vous, les gens qui n’ont pas peur de ramer à contre-courant sont des passionnés et cela donne des résultats.

Parmi les très rares bouteilles disponibles à la SAQ, on trouve le Beaujolais Blanc du Domaine des Terres Dorées du fameux vigneron Jean-Paul Brun. Celui-ci produit beaucoup plus de blancs que ses collègues  puisque le chardonnay représente une part significative de l’encépagement de son domaine. Il travaille à la bourguignonne (pour ses rouges également, d’ailleurs) et ce blanc est élevé en fûts de chêne.

Le résultat est un très bon vin blanc, dont le millésime 2013 avait été très bien noté par le magazine Decanter. C’est du 2014 dont je vous parle aujourd’hui, un beau vin assez frais mais avec une texture un peu grasse et un léger boisé, qui à l’aveugle m’aurait fait penser à un chardonnay de climat frais du nouveau monde. Pour les saveurs, on a des notes d’agrumes, de fruits blancs et de noisettes avec une belle longueur. Bref, il vaut bien son presque 27 $ et accompagne à merveille des pétoncles ou un beau poisson comme un bar au beurre blanc, par exemple.

À la bonne vôtre !

Alain P.

La fiche du Beaujolais Blanc Terres Dorées Jean-Paul Brun sur HippoVino (Hipponote 3* $$$SAQ : 25.55 $) avec liens vers critiques, fiche descriptive, producteur, agence et SAQ. [Mise à jour en mars 2018] Le millésime 2016 est élevé en cuves inox.

mercredi 16 décembre 2015

Les vins pour fêter de Patrick Ayotte (du blogue Dans mon verre)

Recevoir avec du bon vin est un défi tout comme un plaisir; le partage en est la base ! Débutera sous peu une période où les réceptions risquent de défiler à toute allure. Voici donc quelques suggestions de produits que j’aime bien, en relation avec des accords possibles et qui sauront plaire à vos invités!

Pour accompagner un plat de dinde, une viande blanche nappée de sauce crémeuse ou du poisson:


Couleur paille très légère. Nez de fruit un peu mûr de type melon et pêche, avec de l’orange, des épices et un peu bois de chêne. Bouche grasse mais équilibrée avec de l’ananas, du melon, des épices et un peu de noix de coco, ainsi qu’une touche saline en finale. Riche sans être lourd, rond et légèrement beurré, mais avec de l’acidité qui lui permet de garder une certaine fraîcheur. Chardonnay de style moderne, équilibré, sans lourdeur. Le millésime 2012 est présentement disponible à la SAQ pour 18,05 $.

Photo courtoisie Patrick Ayotte
Pour accompagner un plat de volaille, les bouchées ou tout simplement pour boire lors d'une soirée:


Rubis moyennement dense. Arômes puissants de fleurs séchées, de fruits rouges et de poivre. Saveurs de cerises, de fraises bien mûres sur une bouche bien ronde. Finale où des notes poivrées, minérales et florales sont perçues. Ce vin d’une jeunesse évidente donne un plaisir immédiat, tout en possédant une structure qui invite à la garde. Très bien. Disponible à la SAQ pour 20,50$.

Pour recevoir en grand avec un magnum sur une viande rôtie de boeuf ou d'agneau:


Couleur violacée. Arômes et saveurs de gelée de raisins, de baies noires, d’épices, de notes chocolatées et boisées. Couvre bien le palais avec une richesse de fruit qui n’affiche pas une maturité excessive. Ce vin se marierait bien avec une viande rôtie. Disponible en format magnum (1,5L), parfait pour bien recevoir! Disponible à la SAQ pour 29,20$ (format 750 ml) ou 60,75$ pour le format magnum (1,5L).

Et pour finir sur de belles bulles offertes à bon prix:


Vin mousseux avec de belles bulles sur un ensemble frais, avec des saveurs de pomme verte et une bonne acidité. Un délice quoi ! 

Aussi disponible en format magnum, parfait pour faire la fête ou souligner un événement heureux ! Le millésime 2014 est disponible à la SAQ pour 22,00$ et le format magnum à 43,00$.

À la bonne vôtre !

Patrick Ayotte

Photo courtoisie Patrick Ayotte
Le blogue de Patrick Ayotte : Dans mon verre.

Fiche du De Martino Legado Reserve Chardonnay sur HippoVino (Hipponote 3*$$ Prix SAQ 18.05 $) avec liens vers les critiques, le producteur, la fiche technique, la SAQ et l’agence.

Fiche du Dominique Piron Chiroubles sur HippoVino (Hipponote 3*$$$ Prix SAQ 20.50 $) avec liens vers les critiques, le producteur, la fiche technique, la SAQ et l’agence.

Fiche du Le Macchiole Bolgheri Rosso sur HippoVino (Hipponote 3*$$$ Prix SAQ 60.75 $ pour le format magnum) avec liens vers les critiques, le producteur, la fiche technique, la 
SAQ et l’agence.

Fiche du Bisol Crede Conegliano Valdobbiadene Prosecco sur HippoVino (Hipponote 3*$$ Prix SAQ 22.00 $) avec liens vers les critiques, le producteur, la fiche technique, la SAQ et l’agence.



jeudi 19 novembre 2015

Beaujolais nouveau, le vin anti-snob par excellence

Le troisième jeudi de novembre, c’est la tradition du Beaujolais nouveau. La tradition des vins nouveaux est très ancienne et c’est une occasion de grandes fêtes dans plusieurs régions viticoles françaises. Mais l’idée de choisir une date stratégique a permis une énorme expansion internationale à partir de 1985. Le succès commercial a été incroyable et les italiens en ont profité en créant leur vino novello.

Au tournant du siècle, les snobs du vin du Québec faisaient la queue à l’ouverture des SAQ le jour J pour s’assurer de pouvoir mettre la main sur les meilleures bouteilles. Mais comme tout snobisme est particulièrement éphémère, la mode s’est terminée brutalement et notre monopole d’état commercialise, quasiment en cachette, une poignée de cuvées en quantités très limitées. Malgré ces doses homéopathiques, il reste encore quelques bouteilles du millésime 2014 dans le réseau !

En France, les fêtes du vin nouveau sont des fêtes populaires, ça se passe dans les bistrots de quartier.  Complètement à l’opposé des célébrations un peu collet monté des primeurs de Bordeaux, au printemps. La meilleure preuve que le Bojo-Nouveau a un état d’esprit prolétaire, c’est que cette année les vignerons ont fait le tour des bistrots en 2 CV, l’auto du peuple version bleu-blanc-rouge !

Voici donc le mode d’emploi du Beaujolais Nouveau : on range nos verres Riedel, on achète rillettes, pâtés et bons saucissons puis on boit – oui, j’ai dit boire, pas déguster – quelques coupes de Gamay bien juteux avec les amis !

En plus, le millésime 2015 est vraiment remarquable dans le Beaujolais. Le Beaujolais Nouveau Georges Duboeuf 2015 est une réussite. Le fruit nous saute aux narines quand on le verse dans le verre, c’est plus corsé que d’habitude mais ça descend tout seul. Le Beaujolais Nouveau L’Ancien, signé Jean-Paul Brun, se distingue un peu, comme toujours. Il a besoin de quelques minutes d’aération pour se débarrasser de petits arômes douteux (réduction) mais c’est un gamay d’une grande finesse.

Vous aimeriez finir le repas avec un vin plus consistant? Essayez la cuvée Quintessence du Château de Vaurenard, un Beaujolais de 2005, très bon et du niveau de certains crus de la région.

À la bonne vôtre !

Alain P.

Fiche du Beaujolais Nouveau Georges Duboeuf sur Hippovino (Hipponote 2.5* - $$ SAQ : 18.95 $)
Fiche du Beaujolais Nouveau L’Ancien sur Hippovino (Hipponote 2.5* - $$ SAQ : 19.95 $)
Fiche du Quintessence du Château de Vaurenard sur Hippovino (Hipponote 3* - $$$ SAQ : 25.95 $)


mardi 31 mars 2015

Vins : les étiquettes muettes, une tendance?

L’autre jour, j’ai fait face à l’étiquette qui bat le record du monde d’absence d’information, celle-ci :

Vous avouerez qu’il est difficile d’en dire moins !

Évidemment, si on tourne la bouteille, la contre-étiquette est un peu plus loquace, c’est un vin de sauvignon blanc K Vintners, un domaine du producteur anticonformiste Charles Smith. C’est d’ailleurs une cuvée aussi particulière que son étiquette : un vin aux arômes exubérants tranchés par une acidité brutale et une trame minérale marquée. J’ai bien aimé, mais il n’a pas fait l’unanimité autour de la table. Pour les sommeliers et les esprits avides de découvertes, papilles frileuses s’abstenir.

Autrefois, les étiquettes de vin français étaient graphiquement très chargées, avec des armoiries, un lettrage lourd et beaucoup d’informations : nom du vin, du producteur, appellation, sous-appellation, millésime, degré d’alcool et bien d’autres encore. Plusieurs de ces mentions sont d’ailleurs obligatoires.

De nos jours, la présentation graphique est plus légère et certains producteurs, notamment les espagnols, utilisent des étiquettes au design moderne et très actuel. Il me semble en même temps remarquer une tendance vers ce que j’appelle des étiquettes muettes, c’est-à-dire qui ne transmettent aucune information utile au consommateur.

Voici un autre exemple :


Par rapport à l’exemple précédent, on dispose au moins du nom du domaine, Causse-Marines, mais pour savoir qu’il s’agit de la cuvée Les Greilles d’appellation Gaillac, il faut là aussi tourner la bouteille. Là encore, on a affaire à un vigneron rebelle, aux idées bien arrêtées. Patrice Lescarret utilise ici des cépages locaux et cela donne un autre blanc aux saveurs originales. C’est un bon vin que j’achète souvent, mais le 2013 m’a semblé un peu moins réussi que les millésimes précédents.

Ce troisième exemple est visuellement différent, mais véhicule encore peu d’information :


Cette fois, on a le millésime, les noms du Domaine, de la cuvée et du vigneron. C’est plus que dans les cas précédents, mais on ne voit pas la région, ni l’appellation, ce qui est plutôt étonnant pour un vin d’AOC. Le Quintessence est un Beaujolais, mais cette cuvée a beaucoup plus de corps que ses congénères. Un vin de repas plutôt que d’apéro, et l’occasion de goûter une cuvée avec 10 ans de garde sans avoir à attendre.

Personnellement, j’apprécie le design moderne et le graphisme épuré, je suis donc favorable à un allègement visuel. Par contre, certains producteurs semblent aller très loin dans cette direction. Ces  trois vins sont des cuvées originales, essaient-ils de convoyer cette différence de façon visuelle? Ou bien veulent-ils éliminer toute référence qui leur paraît intimidante pour les consommateurs non-initiés?  Est-ce une bonne idée car ces mêmes consommateurs n’ont jamais été aussi assoiffés d’informations sur les produits qu’ils achètent? Bien malin qui ose prédire comment les étiquettes de vin vont évoluer dans les prochaines années.

Vous, quelles sont vos attentes? J’aimerais le savoir, n’hésitez pas à utiliser les commentaires pour nous en faire part !

Si certaines étiquettes de vin vous paraissent difficiles à décoder, on écrit régulièrement des articles avec des explications  pour mieux les comprendre.

À votre santé !


Alain P.

<< Article précédent –  Vins d’Ontario : les rouges étonnent !

jeudi 12 février 2015

Vins romantiques pour la Saint-Valentin

La Saint-Valentin est la fête romantique par excellence, même si elle prend souvent une tournure commerciale. Les restaurants rivalisent d’imagination pour offrir des menus adaptés au thème de l’amour, mais une étude belge récente montre que dans ce pays, la grande majorité des couples préfèrent organiser un repas spécial à la maison.

Si vous choisissez cette dernière option, optez pour un vin qui permettra d’exprimer vos tendances romantiques, sans rien sacrifier au plaisir de la dégustation. Voici une sélection de trois rouges parfaitement adaptés à ce programme.

Quel autre pays que l’Italie pour évoquer l’amour et le romantisme? Commençons donc par l’Amorino, un beau vin rouge en provenance des Abruzzes. Élaboré avec le seul cépage montepulciano, c’est un vin riche et corsé, qui demeure souple grâce à un long élevage en fût de chêne très bien maîtrisé. Trop intense pour l’apéro, il fera merveille à table pour accompagner des viandes rouges et sera agréable à finir avec un dessert chocolaté.

L’appellation française la plus typique de la Saint-Valentin est incontestablement Saint-Amour, le dixième cru du Beaujolais. Si le millésime 2013 fut difficile dans cette région, la Maison Coquard a néanmoins réussi à nous offrir un Les Cœurs de l’Amour fort agréable. Cette cuvée, faite à 100% du cépage gamay, est éclatante de fruit et parfaitement adaptée pour l’apéro. Vous pouvez ensuite continuer le service avec des charcuteries, du veau ou des pâtes.

Pour surprendre l’être aimé avec un vin qui sort de l’ordinaire, rendez-vous en Savoie avec le Domaine de l’Idylle. Oui, cette région des Alpes françaises est propice à la culture de la vigne. Son climat est particulier et on y cultive des cépages locaux, les vins de Savoie sont donc uniques. Le Clos Idylle est élaboré à 100% avec la mondeuse et cela donne un rouge tout en fraîcheur, avec un beau fruité et une surprenante complexité aromatique. C’est un rouge très polyvalent mais que diriez-vous de le servir avec une raclette?

Si vous avez choisi de servir du poisson ou un autre plat qui exige un vin blanc, sachez que le Domaine de l’Idylle produit aussi un superbe Cruet à base de cépage jacquère. On vous en avait d’ailleurs parlé dans notre billet de Saint-Valentin de l’an dernier.

On vous souhaite une merveilleuse Saint-Valentin avec beaucoup d’amour autour de vous !

À votre santé !

Alain P.

Liens


Podere Castorani Amorino ($$$) (Rabais de 2 $ à la SAQ jusqu'au 22 février)
Fiche de l’Amorino sur le site HippoVino
avec liens vers le producteur, l’agence, les critiques de Jean Aubry (Le Devoir), Guénaël Revel (le Petit Canon) et Marc André Gagnon (Vin Québec).

Coquard Saint-Amour, cuvée Les Cœurs de l’Amour ($$$)
Fiche du Coquard Saint-Amour sur le site HippoVino
avec liens vers le producteur, l’agence, les critiques de Jean Aubry (Le Devoir) et du guide Gault&Millau.


Domaine de l’Idylle, Mondeuse de Savoie ($$)
Fiche de la Mondeuse Clos Idylle sur le site HippoVino
avec liens vers le producteur, l’agence et la critique d’Alain Lebel (Fidèles de Bacchus).


vendredi 7 février 2014

St-Valentin : trois vins pour dire je t’aime !

Dans une semaine c’est la St-Valentin. Pour déclarer votre amour, pourquoi pas un vin approprié à ce merveilleux message? C’est une bonne idée mais il faut éviter les impairs : oubliez donc le Ménage à trois, pas du tout un bon accord vin-occasion ! Par contre, plusieurs choix sont à votre portée.

Commençons par un blanc : le Domaine de L’Idylle, un vin de Savoie fait avec le cépage Jacquère. Les frères Tiollier, dont la famille est propriétaire du domaine depuis plusieurs générations, nous proposent un excellent vin blanc d’apéritif, tout en délicatesse. Son originalité est liée à son cépage particulier et est saluée par Marc-André Gagnon de VinQuébec, ainsi que par le guide Gault&Millau et Florence Kennel dans le magazine Le Point.

Le Beaujolais Saint-Amour,  dont l’étiquette arbore un magnifique cœur rouge, est naturellement un très bon choix dans les vins rouges. Saint-Amour est un des 10 crus du Beaujolais, celui situé le plus au Nord et ses vins sont bien entendu faits à 100% de Gamay. Le Saint-Amour de la maison Georges Duboeuf déborde de saveurs de fruit, mais c’est néanmoins un vin bien structuré, capable d’accompagner un plat de viande et même un gigot d’agneau. Certains critiques snobent son image clairement romantique, mais il a quand même gagné plusieurs recommandations : citons Yves Mailloux du Club des dégustateurs de grands vins, Karyne Duplessis-Piché de La Presse ainsi que le journal Le Figaro.

Si votre message est « quand on aime, on ne compte pas », visez droit au cœur avec le Champagne Amour de Deutz ! Évidemment, il n’est pas donné et parfois difficile à trouver, au Québec c’est seulement dans les succursales SAQ Signature. Mais la cuvée de prestige de cette maison historique – l’histoire des champagnes Deutz remonte à 1838 – est élaborée à partir de Chardonnays provenant de superbes terroirs classés en grands crus. La Revue du vin de France le qualifie de brillantissime, et le Guide Revel 2014, Champagnes et autres bulles, souligne la somptueuse puissance aromatique du millésime 2005 actuellement disponible.

Bons préparatifs de St-Valentin et à votre santé !

Alain P.


Liens

Domaine de L'Idylle - Cruet Vieille Vigne d'Idylle
SAQ – 00855171

Critiques
Marc-André Gagnon (VinQuébec) - Gault&Millau - Florence Kennel (Le Point)
Site du producteur


Amour de Deutz 2005
SAQ – 12034486 (Signature)

Critiques
Revue du vin de France - Guide Revel 2014 - Gault&Millau
Site du producteur