Alerte champagnes chouchous : Pierre Gerbais Grains de Celles, Henriot Brut Souverain, Bollinger Spécial Cuvée

Peut-être pas pour fêter l’année qui se termine mais plutôt pour fêter nos espoirs dans celle qui commence, il faut du Champagne ! Ces trois cuvées ont atteint le stade de vin chouchou en ce mois de décembre, car elles viennent de récolter au moins 3 recommandations par des critiques différents. Bref, ce sont des valeurs sûres. Notez que les trois sont des champagnes non millésimés

Le Pierre Gerbais Grains de Celles (Hipponote 3.5* $$$$$ SAQ : 51.75$) a un nom original grâce au jeu de mots avec le nom du village où est situé le domaine Pierre Gerbais, Celles-sur-Ource, dans la région de la Côte des Bar. Il est composé de 50% de pinot noir, le reste étant partagé entre le chardonnay et le pinot blanc. Il est élevé sur lattes durant 30 mois et est peu dosé, donc très sec. Il a été recommandé par Bill Zacharkiw (The Gazette), le trio des Méchants Raisins (Journal de Montréal) et Jean Aubry (Le Devoir). Ils notent sa finesse, son élégance, son énergie et son remarquable rapport qualité/prix.

Le Champagne Henriot Brut Souverain (Hipponote 3.5* $$$$$ SAQ : 58.25$) est produit par la maison Champagne Henriot à Reims. C’est un assemblage principalement de chardonnay (50%) et de pinot noir (45%), avec un petit peu de pinot meunier, dont les deux tiers sont des Grands Crus ou des Premiers Crus. Il contient 30% de vins de réserve et est élevé au moins 3 ans sur lattes. Il a été recommandé par Véronique Rivest (La Presse), Jean Aubry (Le Devoir) et le trio des Méchants Raisins (Journal de Montréal). Leurs critiques parlent de son style classique, de son amplitude, mais aussi de son côté vineux, avec de belles saveurs fruitées.

Le Bollinger Spécial Cuvée Brut (Hipponote 4* $$$$$ SAQ : 86.00$) est devenu encore plus célèbre en étant le champagne de James Bond. Peu importe que vous choisissiez de la boire en souvenir de Sean Connery, qui nous a quittés en 2020, ou en pensant au prochain film, qui sortira en 2021. Dans tous les cas vous aurez dans votre verre un assemblage à majorité de pinot noir, accompagné de 25% de chardonnay et de 15% de pinot meunier, dont plus de 85% sont des Grands Crus ou des Premiers Crus. Une des originalités de cette cuvée est qu’elle est produite avec une majorité de vins de réserve dont une partie est élevée en magnums. Il a été recommandé par Bill Zacharkiw (The Gazette), le trio des Méchants Raisins (Journal de Montréal), Jean Aubry (Le Devoir), ainsi que par Anthony Gismondi (Gismondi On Wine). Tous soulignent la richesse de ses saveurs, sa profondeur et son élégance. Un grand champagne au caractère distinctif.

À la bonne vôtre !

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Vins chouchous précédents : Chardonnay La Pureté, Gourgazaud Cuvée Morgane, Cloudline Pinot Noir et Innocent Swartland.

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Luce della Vite Lucente Toscana : Grand vin en vue !

Nous voici au troisième article de notre série « grand vin en vue » avec un très beau rouge qui fera les délices de nombreux amateurs. C’est le genre de bouteille que même les plus novices des dégustateurs trouvent nettement supérieures à leurs cuvées habituelles.

Mais cette belle bouteille va néanmoins amener certains questionnements. En effet, le Luce della Vite Lucente Toscana dont nous allons vous parler aujourd’hui est en fait le second vin du domaine toscan Luce Della Vite (la lumière de la vigne, en italien), le haut de la gamme de ce domaine étant la cuvée Luce. La question est donc de savoir si le titre de grand  vin devrait être réservé au premier vin d’un domaine ou bien si un second vin peut aussi obtenir ce qualificatif.  De mon côté je pense sincèrement qu’un domaine peut produire plusieurs grands vins, sur la base de nos critères expliqués dans notre article « Un grand vin, c’est quoi exactement? ». En plus le prix du Luce dépasse les 260 $  la bouteille, ce qui le met hors de portée de la plupart d’entre nous. Le Lucente est 8 fois moins cher que son grand frère mais répond à nos critères, il est donc digne d’être appelé un grand vin.

L’histoire du domaine Tenuta Luce Della Vite est récente puisque sa création date des années quatre vingt dix et qu’il en est rendu à son 25^ème millésime. Le projet original était conjoint entre la maison californienne Robert Mondavi et l’italienne Frescobaldi. Depuis quelques années le domaine appartient entièrement à la famille Frescobaldi. L’objectif a toujours été de produire des grands vins à partir du terroir de Montalcino. Si on vous parle ici, c’est parce qu’il a été atteint, ce qui n’est pas surprenant vu le talent de ses fondateurs.

Le Luce della Vite Lucente Toscana (Hipponote 3.5* $$$$ SAQ: 34.10$) est produit avec une majorité de merlot complétée par du sangiovese. La vinification se fait en cuves inox et l’élevage de 12 mois est effectué en fûts de chêne français et américain, dont une portion de neufs. Cette année, mon ami Stéphane m’a d’abord fait déguster un millésime 2016. Comme je l’ai bien aimé je me suis procuré par la suite un 2017 et, après l’avoir bu, je suis ensuite retourné acheter d’autre 2017 pour le mettre en cave. Ce sont des vins très bien équilibrés, qui conjuguent puissance et élégance, saveurs fruitées et épicées, au boisé présent mais très fin, avec une très belle matière à la texture soyeuse qui se termine par une longue finale fort agréable.  Ils sont agréables à boire jeune mais pourront aussi séjourner quelques années en cave. Le 2016 se distinguait par sa texture extra soyeuse et sa très longue finale sur les fruits noirs. Le 2017 est encore un peu jeune, mais il fait preuve de plus de caractère et devrait développer une fort belle complexité lorsque le boisé sera mieux patiné. Les amateurs de vins jeunes, comme moi, le boiront dans 2 à 3 ans, les autres l’attendront un autre 2 ans ou un peu plus. Les meilleurs accords sont avec les viandes rouges grillées ou rôties, bœuf ou agneau  de préférence.

Je devais publier ce billet samedi, mais j’ai pris un peu de retard, pendant lequel mon collègue et ami Yves Mailloux a publié sa propre critique du 2017, que vous pourrez découvrir à partir du lien figurant dans la fiche HippoVino, que vous pouvez accéder en cliquant sur le nom du vin ou sa photo.

À la bonne vôtre !

Alain P.

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4 bonnes bulles de vignerons à moins de 30$

Même quand on n’a pas le budget pour du Champagne, on n’est pas obligé de boire des bulles ordinaires. Ces 4 cuvées effervescentes ont en commun d’être très réussies, chacune avec sa propre personnalité et sa touche d’originalité, et aussi de provenir de vignerons talentueux de différentes régions françaises. Ce sont toutes des cuvées peu ou pas dosées et donc avec très peu de sucre. Sauf si vous avez la langue sucrée, c’est parfait pour se gâter en ces temps difficiles.

On commence par la Bourgogne

Piuze Non Dosé Méthode Traditionnelle (Hipponote 3 * $$$ SAQ : 24.95 $). Les raisins proviennent de Bourgogne mais il est produit en appellation Vin de France car ce projet du québécois d’origine Patrick Piuze est réalisé conjointement avec une maison de Champagne. C’est du 100% chardonnay produit en méthode traditionnelle. Non dosé, il est donc très sec, mais aussi élégant et énergique.

François Mikulski Crémant De Bourgogne 2018 (Hipponote 3 * $$$ SAQ : 27.50 $). Celui-ci est un vrai Crémant de Bourgogne signé par un talentueux vigneron de Meursault. Il est produit en méthode traditionnelle avec les cépages pinot noir, chardonnay et aligoté. Un beau mousseux très raffiné, aux bulles bien fines, abondantes et persistantes, qui s’exprime tout en finesse.

On passe ensuite à la vallée de la Loire

Domaine Vincent Carême Vouvray Brut 2017 (Hipponote 3.5* $$$ SAQ : 26.20 $). Dans l’appellation Vouvray, les bulles sont produites avec du chenin blanc. Le vigneron Vincent Carême le maîtrise parfaitement et produit en méthode traditionnelle ces bulles bios très fines et non dosées, mais aux belles saveurs de fruit, de miel et de cire d’abeille qui le rendent irrésistible.

On finit notre tour de France en Alsace

Domaine Barmès Buecher Crémant d'Alsace 2017 (Hipponote 3 * $$$ SAQ : 28.20 $). Cette maison familiale travaille en biodynamie. Son Crémant d’Alsace est réalisé cette année avec les cépages pinot gris, auxerrois et riesling, en méthode traditionnelle, mais sans aucun ajout de levures ou de sucre à aucune des étapes. C’est extrêmement sec mais la texture en bouche et les notes d’agrumes le rendent fort agréable.

Les bulles non dosées sont très bonnes à l’apéritif avec des canapés au saumon fumé ou encore avec des huîtres ou autres produits de la mer.

À la bonne vôtre !

Alain P.

Pour en savoir plus sur chacun des vins, cliquez sur son nom pour afficher sa fiche HippoVino avec informations générales, liens vers les critiques, la fiche technique, le producteur, l’agence et la disponibilité à la SAQ.

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Alerte vins chouchous : Chardonnay La Pureté, Gourgazaud Cuvée Morgane, Cloudline Pinot Noir et Innocent Swartland

Pas moins de 4 vins chouchous pour le mois de décembre, deux blancs et deux rouges. Ces bouteilles ont toutes été recommandées par au moins trois critiques spécialisés dans les derniers mois.

Les blancs d’abord!

Bachelder La Pureté Chardonnay Niagara Escarpment 2019 (Hipponote 3* $$ SAQ : 19.95$). Un vin blanc canadien provenant de la région de Niagara, en Ontario, produit par Bachelder Niagara, la nouvelle entreprise du célèbre Thomas Bachelder, bien connu pour son travail au Clos Jordanne et au Domaine Queylus. Une cuvée 100% chardonnay vinifiée et élevée en cuves, recommandée par Jean Aubry (Le Devoir), Bill Zacharkiw (The Gazette) et Karyne Duplessis-Piché (La Presse). Bien sec, plein de belles saveurs citronnées agrémentées d’une touche minérale. Pour boire à l’apéro, et/ou avec les huîtres, les crustacés et les poissons.

Le Lammershoek The Innocent Swartland 2019 (Hipponote 3* $$ SAQ : 19.60$) est un vin blanc d'Afrique du Sud produit par le domaine Lammershoek, dans la région du Swartland.C'est un assemblage des cépages chenin blanc, viognier et sauvignon blanc, élevés en barriques et en foudres. Il a été recommandé par Nick Hamilton (Les conseillers du vin), Bill Zacharkiw (The Gazette), Yves Mailloux (Club DGV) et Karyne Duplessis-Piché (La Presse). C’est vif, très joliment fruité (agrumes et fruits exotiques), parfaitement équilibré. Malheureusement, avec toute cette attention in en reste dans peu de magasins.

Au tour des rouges !

Pour les journées à petit budget, le Château de Gourgazaud Minervois Cuvée Morgane 2018 (Hipponote 2.5* $ SAQ : 12.80$) est dur à battre. C’est un rouge du Languedoc produit par le Château de Gourgazaud en appellation Minervois avec les cépages syrah et mourvèdre. Il a été recommandé par Jean Aubry (Le Devoir), Frédéric Arnould (Blogue Tout sur le vin) et Marc André Gagnon (Blogue Vin Québec). Un rouge sans prétention, joliment fruité, avec une texture agréable et très polyvalent à table. Il s’appelait auparavant Château de Gourgazaud Tradition et on le trouve sur les tablettes de la SAQ depuis 40 ans.

Pour lever le coude durant la période des Fêtes, le Cloudline Pinot Noir Willamette Valley2018 (Hipponote 3* $$$ SAQ : 25.60$) est tout indiqué. Il nous arrive de l’Oregon, plus précisément de Willamette Valley, où il est produit par la branche américaine de la famille Drouhin, célèbre pour ses vins de Bourgogne. On n’est donc pas trop surpris de les voir faire du bon pinot noir. C’est une bouteille recommandée par les Méchants Raisins (Journal de Montréal), Bill Zacharkiw (The Gazette) et Alain Lebel (Fidèles de Bacchus). Un pinot noir de style nouveau monde mais sait respecter les codes de l’ancien, très beau fruit et élégance sont au rendez-vous. Avec les viandes blanches, c’est gagnant. Le 2019 commence à arriver à la SAQ mais comme ce vin s’est montré d’une constance remarquable dans les millésimes précédents, on s’attend à une belle continuité.

À la bonne vôtre !

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Vins chouchous précédents : Château les Pins, Cabernet-Sauvignon Bonterra et Outeiro Dão.

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Six vins blancs pour les huîtres, tous à moins de 20$

On est en plein dans la saison des huîtres et ce serait dommage de s’en priver parce que les restaurants sont fermés. Évidemment cela signifie que vous devrez les ouvrir vous-même, mais on vous rassure, c’est très simple. Une bonne vidéo pour vous guider est celle-ci, par le populaire chef Ricardo.

Nous, on adore les huîtres au naturel, avec juste un peu de citron ou de vinaigre. Pour un peu plus de fantaisie vous pouvez aussi trouver des idées de petites sauces pour les assaisonner. Après ça il ne reste plus qu’à choisir le vin. L’idée de base est un vin blanc bien sec avec de belles notes minérales pour accompagner les saveurs iodées des huîtres. Idéalement les arômes fruités sont adaptés à vos accompagnements, les saveurs citronnées sont donc bienvenues, mais il est préférable d’éviter les bombes aromatiques qui vont masquer les saveurs délicates de vos coquillages.

Ces caractéristiques correspondent très bien au Muscadet, on commence donc avec deux suggestions provenant du pays nantais.

Le Chéreau-Carré Muscadet Sèvre et Maine Réserve Numérotée (Hipponote 2.5* $$ SAQ : 15.65$) est bien typique de son appellation et un très bon rapport qualité/ prix.

Le Muscadet-Sèvre et Maine Schistes Domaine de l'Écu (Hipponote 3.5* $$ SAQ : 20.05$) est bio et tout à fait remarquable. On lui pardonnera aisément de dépasser de 5 petits cents le budget prévu.

Continuons avec un petit détour en Espagne

Le Cava Parès Balta Brut (Hipponote 3* $$ SAQ : 16.95$) est parfait pour ceux qui, comme nous, adorent les bulles avec les huîtres. C’est bio, bien sec et bien bon.

Le Basa Rueda (Hipponote 3* $$ SAQ : 17.45$) du talentueux Telmo Rodriguez répond à nos attentes en utilisant le cépage verdejo, agrémenté d’un peu de viura.

Le chardonnay peut aussi faire un très bon accord, même si on n’a pas le budget pour un Chablis

La Chablisienne Émotions Minérales Bourgogne (Hipponote 3* $$ SAQ : 18.95$). Même s’il provient de la célèbre coopérative La Chablisienne, cette cuvée est un simple Bourgogne générique, d’où son prix modeste. Mais les émotions et la minéralité promises dans le nom sont bien au rendez-vous.

Bachelder La Pureté Chardonnay (Hipponote 3* $$ SAQ : 19.90$). On a traversé l’Atlantique pour arriver dans la région de Niagara, en Ontario. La famille Bachelder y a concocté un chardonnay bien sec, plein de saveurs citronnées agrémentées d’une touche minérale, bref, idéal avec les mollusques.

À la bonne vôtre !

Alain P.

Comme toujours, en cliquant sur les noms des vins vous accéderez à leur fiche HippoVino avec les informations générales et les liens vers les critiques, la fiche technique, le producteur, l’agence et la disponibilité à la SAQ.

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Beaujolais rouge et Bordeaux blanc

Deux vins très différents, mais tous deux français, dans la même gamme de prix (environ 18$) et offrant beaucoup de plaisir pour cette somme tout à fait raisonnable. On va commencer avec le blanc.

Le Château Tanesse Bordeaux Blanc 2018 (Hipponote 3* $$ SAQ : 17.90$) est un vin blanc sec de l’appellation générique Bordeaux, produit au domaine Château Tanesse, appartenant aux Vignobles Gonfrier. Ce domaine travaille en viticulture raisonnée et est certifié Haute Valeur Environnementale au niveau 3. C’est un assemblage des trois cépages traditionnels des blancs bordelais, sauvignon blanc, sémillon et muscadelle. La fermentation et les 6 à 8 mois d’élevage sur lies fines se font aux deux tiers en cuves inox et en barriques de chêne français pour le dernier  tiers. Un très bon rapport qualité/prix pour un blanc de Bordeaux ! C’est un vin bien sec, assez aromatique, avec de belles notes fruitées d’agrumes et de fruits exotiques, et une belle finale sur des notes acidulées. Aucun défaut dans cette bouteille dont l’équilibre et la texture en bouche sont une réussite. Un beau vin à servir avec poissons et crustacés, ou encore avec un poulet au citron.

Pour le rouge, on traverse la France vers l’est et la région lyonnaise

Le Christophe Pacalet Beaujolais les Marcellins 2019 (Hipponote 3* $$ SAQ : 18.25$) est un vin rouge de l'appellation générique Beaujolais produit par le vigneron Christophe Pacalet à son domaine Les Marcellins. C’est une cuvée de négoce, les raisins étant achetés à des viticulteurs de la région. Le cépage est naturellement le gamay. On n’a peu d’information sur la vinification et l’élevage, si ce n’est qu’on utilise la macération carbonique, très courante dans le Beaujolais. Cela donne un rouge léger, bourré de saveurs fruitées mais avec assez de tanins pour avoir du corps, tout en étant drôlement facile à boire, gouleyant comme on disait autrefois. C’est réussi, équilibré, savoureux et énergique. Il est super pour les amateurs de rouges d’apéro ou pour accompagner pizzas, charcuteries ou un poulet rôti.

À la bonne vôtre !

Alain P.

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Bons vins des derniers arrivages à la SAQ

Plusieurs bonnes bouteilles dans les arrivages récents dans la section SAQ Cellier ! Cela fait quelque temps qu’on n’avait pas eu le temps de vous en parler, le moment est venu, d’autant plus que plusieurs de ces vins sont dignes de figurer sur vos tables des Fêtes. La plupart sont disponibles en ligne en petites quantités et ils seront en succursales SAQ dans les prochaines semaines.

Parlant de Fêtes, on commence par les bulles.

De Nit Conca del Riu Mousseux Rosé 2017 (Hipponote 3.5* $$$ SAQ : 28.70$). Toujours très bon ce vin mousseux bio de Catalogne qui fait merveille avec un gravlax de saumon.

Billecart-Salmon Brut Réserve (Hipponote 4* $$$$$ SAQ : 59.25$). Un superbe Champagne Brut non millésimé, énergique et séduisant.

Quatre vins blancs remarquables

Chablis Domaine Gueguen 2019 (Hipponote 3.5* $$$ SAQ : 27.50$). Un bien bon Chablis, parfait pour accompagner les huîtres.

La Chablisienne Chablis Premier Cru Grande Cuvée 2018 (Hipponote 3.5* $$$$ SAQ : 31.50$). Un des rares vins qui assemblent plusieurs Premiers Crus de Chablis dans une même cuvée, très réussie.

Vincent Delaporte Sancerre Chavignol 2019 (Hipponote 4* $$$$ SAQ : 35.75$). Un Sancerre de grande classe pour les amateurs de sauvignon blanc.

Kumeu River Estate Chardonnay 2018 (Hipponote 4* $$$$$ SAQ : 41.25$). Un chardonnay de Nouvelle-Zélande de haute volée, du niveau de certains grands de Bourgogne.

Et des vins rouges à boire en zone rouge, ou ailleurs…

Jean-Claude Mas Les Faïsses 2019 (Hipponote 3.5* $$$ SAQ : 20.15$). Un languedocien aux airs de cuvée du Nouveau Monde mais très bien fait.

Château Revelette Coteaux d'Aix-en-Provence 2018 (Hipponote 3* $$$ SAQ : 24.25$). Toujours bon ce rouge des Coteaux d'Aix-en-Provence. À ne pas manquer pour découvrir le savoir-faire de Peter Fischer.

Mas Coris Bouteilles à la Mer Languedoc-Cabrières 2017 (Hipponote 3* $$$ SAQ : 25.75$). On avait adoré le 2016, on attend impatiemment le 2017.

Pétalos del Bierzo 2018 (Hipponote 3.5* $$$ SAQ : 26.10$). Ce rouge du célèbre vigneron Alvaro Palacios produit avec le cépage mencia est maintenant disponible en succursales, mais attention, s’il part aussi vite que les bouteilles vendues en ligne, ça ne durera pas.

Moulins de Citran - Haut-Médoc 2015 (Hipponote 3.5* $$$ SAQ : 28.60$). Le charme des Bordeaux du Médoc.

Terre Rouge Tête-à-Tête 2012 (Hipponote 3.5* $$$$ SAQ : 31.50$). Le 2011 a fait un très long séjour à la SAQ et était devenu un vin chouchou. On passe au 2012.

Vignalta Marrano 2012 (Hipponote 4* $$$$ SAQ : 32.25$). Un superbe rouge italien de Vénétie produit avec des cépages bordelais.

À la bonne vôtre !

Alain P.

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4 bonnes bulles et 4 grands rouges en rabais à la SAQ jusqu’à dimanche

[Mise à jour 30-11-2020] Ces rabais sont maintenant terminés.

Notez que les vins de ce billet sont néanmoins de bons achats à leur prix courant. En plus, certains sont disponibles dans les SAQ Dépôt où vous pouvez bénéficier de rabais jusqu'à 15% en tout temps. Cliquer sur le nom du vin pour accéder aux détails de sa fiche puis voir l'onglet disponibilité pour savoir où le trouver.

Jusqu’au dimanche 29 novembre, c’est la dernière circulaire de rabais SAQ pour l’année 2020. On y trouve un beau choix de bouteilles afin de faire des réserves pour les Fêtes. On y a sélectionné les 4 bonnes bulles et les 4 grands vins rouges que voici. Pour se mettre dans un esprit festif, on commence par les bulles, en y allant par ordre de prix croissant.

Cava et Prosecco pour ménager notre budget

Cava Parès Balta Brut (Hipponote : 3* $$ SAQ : 16.95$ en rabais à 15.95$). Ce très bon cava bio nous arrive de Catalogne. Bien sec, il est parfait pour accompagner des canapés au saumon fumé.

Carpenè Malvolti 1868 Brut Prosecco Superiore (Hipponote : 2.5* $$ SAQ : 17.40$ en rabais à 16.40$). Un bon Prosecco qui permet de faire d’excellents Spritz, avec Aperol ou Campari selon vos préférences.

Pour passer de belles Fêtes, rien de tel que le raffinement du vrai Champagne !

Champagne Nicolas Feuillatte Réserve Exclusive Brut (Hipponote : 3.5* $$$$$ SAQ : 49.75$ en rabais à 46.75$). Cette belle cuvée est toujours bien faite et en plus, elle est produite par une coopérative de vignerons.

Taittinger Brut Réserve (Hipponote : 4* $$$$$ SAQ : 59.25$ en rabais à 55.25$). Grande maison et la grande classe pour ce superbe champagne brut au style à la fois raffiné et très classique !

Et maintenant 4 grands vins rouges pour boire ou offrir

M. Chapoutier Les Meysonniers Crozes-Hermitage 2018 (Hipponote : 3.5* $$$ SAQ : 27.95$ en rabais à 25.95$). Pour les amateurs de syrah, un très bon Crozes-Hermitage signé Chapoutier.

Le Volte Dell Ornellaia Toscana 2018 (Hipponote : 3.5* $$$ SAQ : 29.85$ en rabais à 27.35$). Le troisième vin du prestigieux domaine toscan Ornellaia est superbe avec les viandes rouges.

Fontanafredda Barolo DOCG 2016 (Hipponote : 3.5* $$$$ SAQ : 31.85$ en rabais à 29.85$). À ce prix, c’est le moins cher des Barolos disponibles à la SAQ et on peut le boire sans attendre.

Luce della Vite Lucente Toscana 2017 (Hipponote : 3.5* $$$$ SAQ : 34.10$ en rabais à 32.10$). Le second vin du Luce est un grand vin par lui-même.

Pour connaître tous les détails sur chaque vin, cliquez sur son nom pour accéder à sa fiche, qui donne aussi accès aux critiques et au lien pour voir la disponibilité à la SAQ.

Ne tardez pas, les rabais se terminent le 29 novembre au soir. Bon magasinage et pour vérifier les exceptions et les conditions de ventes de ces rabais, consultez les petits caractères à la fin de la circulaire SAQ.

À la bonne vôtre !

Alain P.

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Kumeu River Hunting Hill Chardonnay, très grand vin en vue

Pour la 400^ème fiche de vin blanc du site HippoVino et le second billet de notre série « grand vin en vue », nous avons choisi un vin spécial, un chardonnay de Nouvelle-Zélande à la réputation très flatteuse. Si le pays des kiwis est plus souvent associé aux cuvées de sauvignon blanc, la famille Brajkovich, originaire de Croatie, y a planté du chardonnay en 1979. Le vignoble Kumeu River appartient encore à la famille Brajkovich, mais la nouvelle génération a considérablement fait évoluer la qualité. On compare désormais leurs vins aux plus grandes cuvées de la Bourgogne et une dégustation comparative à l’aveugle par de grandes pointures de la critique de vin en Grande Bretagne (notamment la célèbre Jancis Robinson) a démontré la réalité de cette comparaison.

Personnellement, j’ai découvert ce domaine lors d’une dégustation du Club des Dégustateurs degrands vins en mars 2014, où Yves Mailloux nous avait versé un Kumeu River Maté’s Vineyard 2007 qui m’avait carrément époustouflé. Depuis, j’ai pris l’habitude d’acheter toutes les bouteilles de Kumeu River offertes aux SAQ que je fréquente. Il y a deux ans j’ai donc acheté un Kumeu River Hunting Hill Chardonnay 2016 pour le placer en cave. Je pensais l’y conserver plus longtemps, mais mes plans de garde ont changé durant le confinement et j’ai ouvert prématurément plusieurs bouteilles dans les derniers mois, dont ce chardonnay.

Il était effectivement un peu jeune, mais ses qualités étaient déjà bien visibles et le plaisir au rendez-vous. Le nez était fin et agréable mais relativement discret. En bouche, finesse et élégance mais aussi intensité et une étonnante richesse de saveurs fruitées, livrées avec délicatesse et précision. La très longue finale allie fruit et minéralité. Bref, je n’ai pas regretté une seconde d’avoir ouvert cette bouteille, même si je pense sincèrement qu’elle aurait fait encore mieux dans 3 à 5 ans. Par contre, j’aurais vraiment dû acheter plus d’une bouteille. Certes, la montée de la réputation s’accompagne d’une hausse des prix, mais on est encore loin des grands crus de Bourgogne.

En ce moment, il reste quelques bouteilles du millésime 2018 dans 15 magasins SAQ. Je ne l’ai pas goûté, il a été fort apprécié par Wine Spectator, mais classé comme assez austère par Wine Enthusiast qui recommande de le garder encore au moins 3 ans avant de l’ouvrir, ce qui semble plutôt sage de toute façon. Pour des vins à consommer plus rapidement, notez que le Kumeu River Estate Chardonnay 2018 devrait être disponible bientôt et le Kumeu Village Chardonnay 2019 commence à être distribué en magasins.

À la bonne vôtre !

Alain P.

Sur le même thème :

Un grand vin, c’est quoi exactement ?

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Alerte vins chouchous : Château les Pins, Cabernet-Sauvignon Bonterra et Outeiro Dão

En ce mois de novembre 2020, ce sont encore trois vins rouges qui deviennent des vins chouchous en ayant été recommandé par trois de nos critiques favoris pour le millésime actuellement vendu à la SAQ. Ceci représente une preuve indéniable de leur niveau de qualité et démontre aussi que ces sélections ne relèvent pas seulement d’une question de goût personnel. Ils proviennent de trois horizons différents.

Le Château les Pins Rouge 2015 (Hipponote 3* $$ SAQ : 20.00$) nous arrive du Roussillon, sur la côte méditerranéenne, tout proche de la frontière espagnole. C’est un assemblage syrah, grenache et mourvèdre, élevé 12 mois en fûts de chêne, dont un tiers de neufs, suivis de 2 ans en bouteilles. Il a été recommandé par Frédéric Arnould (Blogue Tout sur le vin), Yves Mailloux (Blogue ClubDGV) et Jean Aubry (Le Devoir) et aussi par Philippe Lapeyrie (RougeFM) après la publication de ce billet..  On en parlait aussi sur HippoVino Hebdo où on le décrivait comme un vin sérieux mais aussi fort agréable, généreux, avec une belle matière et de jolies saveurs de fruits noirs soulignées de notes épicées. Excellent pour accompagner les viandes rouges, l’agneau en particulier.

Le Cabernet-Sauvignon Bonterra 2018 (Hipponote 3* $$ SAQ : 19.50$) est un cabernet bio californien, une combinaison assez rare. Il a été recommandé par Jean Aubry (Le Devoir), Véronique Rivest (La Presse) et Marc André Gagnon (Blogue Vin Québec). Tous reconnaissent son style typique de cab californien, mais qui reste bien équilibré, sans aucun excès, avec beaucoup de beau fruit, quelques notes boisées et des tanins bien enrobés. Un rouge bien fait et parfait pour accompagner les viandes rouges.

Le Quinta da Pellada Outeiro Dão 2016 (Hipponote 3* $$ SAQ : 16.65$) nous arrive de la région du Dão , au Portugal. Il est produit par le talentueux Alvaro Castro, dont je n’hésite pas à acheter n’importe quelle bouteille les yeux fermés. La cuvée Outeiro est un assemblage des cépages portugais alfrocheiro, jaen et tinta roriz. L’élevage se fait en foudres de chêne (fûts de grande capacité). Ce vin a été recommandé par Philippe Lapeyrie (TVA – Salut Bonjour), Yves Mailloux (Blogue ClubDGV) et Jean Aubry (Le Devoir). Un rouge frais, plein de bon fruit avec des notes épicées et une belle touche minérale. Un excellent rapport qualité/prix qui se boit très bien avec des grillades ou les mijotés de l’automne.

À la bonne vôtre !

HippoVino

En cliquant sur le nom de chaque vin, vous accéderez à sa fiche HippoVino présentant les informations détaillées ainsi que les liens vers critiques, producteur, fiche technique, agence et site de la SAQ.

Vins chouchous précédents : Spiropoulos Mantinia et Lageder Pinot Bianco.

Cliquer ici pour voir toutes nos alertes vins chouchous (dont le millésime actuellement disponible était recommandé par 3 critiques ou plus).

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C'est l'humain qui fait le vin !

Comment choisir son vin pour ne pas être déçu? La réponse la plus simple est « en choisissant le vigneron», car, comme le dit le titre de ce billet, c’est l’humain qui fait le vin. Oui, je sais, ce titre risque de faire sourciller certains qui affirment que le bon vin se fait à la vigne ou encore qu’il ne dépend que du terroir. Ils n’ont pas complètement tort, un grand terroir est nécessaire pour produire un grand vin, et l’importance du travail de la vigne pour produire du bon vin est également un point reconnu universellement de nos jours. Cependant si on revient à la base, comme l’a dit Victor Hugo, Dieu n'avait fait que l'eau, mais l'homme a fait le vin.

Ce que je veux dire ici, c’est qu’il y a énormément de travail pour produire une bouteille de bon vin. Voici un bref tour d’horizon des tâches à accomplir. Pour commencer, comme on le disait plus haut, il faut produire du bon raisin et pour cela il faut choisir un bon terroir. On doit ensuite y planter les cépages adaptés au climat et au terroir en question. Techniquement, cela signifie choisir un porte greffe (le pied de vigne de base), puis le greffon (les pépinières offrent de nombreux clones de chaque cépage, on peut aussi préférer la sélection massale sur des ceps existants). Les choix de plantation (densité, orientation des rangs,…), de méthode de culture, de taille, de travail du sol, d’utilisation de compost/engrais, de modes de traitement, viennent ensuite. Après ces choix, il faut cultiver les vignes et, là encore, ce ne sont pas les tâches qui vont manquer. En plus, comme chaque année amène une météo différente, il faudra savoir adapter ses méthodes.

Récolter les raisins, ce n’est pas manier le sécateur le 15 septembre, il est capital de choisir la meilleure date pour chaque parcelle en fonction de nombreux critères : le taux de sucre (qui déterminera le taux d’alcool), l’acidité et la maturité phénolique (qui auront un gros impact sur la qualité du vin, ses arômes et sa capacité de conservation). Rien de simple, car il n’existe pas UNE conjonction idéale, chaque année représente plutôt un compromis entre les différents paramètres.

Une fois les raisins entrés dans le chai, on passe aux étapes de vinification et d’élevage. Là encore le nombre de choix est incroyablement large, quelle que soit la méthode de base utilisée. Je ne parle pas de l’utilisation de composés œnologiques, simplement de décisions comme, égrappage complet ou partiel ou utilisation de grappes entières, macération traditionnelle, carbonique ou semi-carbonique, et ce pour toute la vendange ou seulement une partie, techniques de presse, etc, etc… Ensuite, il faudra décider des assemblages, des méthodes et durée d’élevage, d’éventuellement du collage/filtrage, tout cela avant de pouvoir embouteiller et boucher le précieux nectar.

Comme vous voyez, les femmes et les hommes qui produisent ce que vous verserez dans votre verre accomplissent un travail incroyablement complexe et exigeant. On les salue bien bas et on les remercie de s’impliquer et de travailler autant pour nous donner le plaisir de déguster de belles cuvées.

Pour finir, revenons à l’idée de départ. La qualité du vin que vous buvez est avant tout le résultat de la compétence et de la qualité du travail des producteurs, autant pour l’aspect viticulture que pour l’œnologie. C’est pour cela que lorsque je vois une bouteille d’un vigneron dont j’ai déjà apprécié plusieurs vins sur quelques millésimes différents, je n’hésite jamais à l’acheter, même si je n’en ai jamais entendu parler auparavant. C’est ce que j’appelle acheter du vin les yeux fermés.

En attendant d’en arriver là, je me fie aux critiques que je peux trouver sur Internet, comme celles qui figurent en référence sur le site HippoVino. Si je ne trouve pas de critique pour un vin donné mais qu’il existe plusieurs recommandations pour d’autres vins du même producteur sur des années différentes, alors c’est un autre cas d’achat les yeux fermés…

À la bonne vôtre !

Alain P.

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Les Laquets Cahors, grand vin en vue !

On commence notre série de billets « grand vin en vue » avec ce superbe rouge bio de l’appellation Cahors, dans le sud-ouest de la France. Pour connaître le sens que nous donnons au terme « grand vin », les explications figurent dans notre billet d’hier : Un grand vin, c’est quoi exactement ?

La cuvée Les Laquets est produite au domaine Cosse Maisonneuve, appartenant au talentueux duo composé de Mathieu Cosse, l’œnologue en charge des vinifications, et Catherine Maisonneuve, responsable des vignes. Le domaine est certifié bio par Ecocert. Les vignes utilisées pour les Laquets proviennent d’une parcelle de 5 hectares d’un terroir argilo calcaire. Ce sont de vieilles vignes de malbec d’environ 50 ans d’âge, les vendanges sont manuelles avec des tris à la vigne et au chai. On parle donc d‘une cuvée 100% malbec dont l’élevage dure environ 20 mois et se fait en fûts de chêne neufs ou d’un vin.

J’ai ouvert récemment une bouteille du millésime 2015, qui s’est montrée encore très jeune, beaucoup trop jeune pour s’exprimer pleinement. J’aurais probablement dû attendre 4 à 5 ans de plus pour l’apprécier à son meilleur. Ceci dit, après une bonne aération c’était quand même un excellent Cahors. Un vin droit, très élégant, avec un bon volume de tanins d’une grande finesse, des saveurs riches de fruits noirs avec des notes de cuir et de réglisse et une touche minérale. Très long en bouche, avec une profondeur qui atteste de son statut de grand vin. C’était un excellent accord avec un confit de canard.

Le millésime actuellement vendu à la SAQ est le 2016, tout aussi bon que le précédent selon Bill Zacharkiw et Jean Aubry, mais que je vous recommande de mettre en cave pour quelques années. Ceci à condition que vous en trouviez, car la mauvaise nouvelle est qu’il n’en reste que dans très peu de magasins. En attendant l’arrivée du prochain millésime, vous pouvez cependant découvrir le savoir-faire de l’équipe Cosse Maisonneuve en vous procurant leur cuvée d’entrée de gamme, Le Combal, qui offre plusieurs avantages. Il est disponible en ligne et dans plus de 100 succursales, coûte la moitié du prix des Laquets et peut être bu dès maintenant avec une bonne aération, comme tout jeune Cahors qui se respecte. Il n’a pas tous les attributs d’un grand vin, mais est très bon quand même.

Voici les liens vers les fiches HippoVino pour accéder aux informations générales, aux critiques et à la disponibilité à la SAQ :

Les Laquets Cahors (Hipponote 4* $$$$$ SAQ : 42.25$)

Le Combal Cahors (Hipponote 3.5* $$$ SAQ : 20.70$)

À la bonne vôtre !

Alain P.

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Un grand vin, c’est quoi exactement ?

Le terme « grand vin » est parmi les plus galvaudés du monde viticole. On peut le lire sur les étiquettes de toutes sortes de bouteilles, de la piquette de bas de gamme à la véritable grande cuvée. C’est possible car contrairement au terme « grand cru », qui correspond à des appellations précises de terroirs spécifiques, notamment à Bordeaux, en Bourgogne, en Alsace ou en Champagne, grand vin n’est aucunement réglementé.

Vous lirez donc par exemple « Grand vin de Bordeaux » sur des bouteilles de l’appellation générique Bordeaux, car les seuls éléments réglementés de cette phrase sont vin et Bordeaux. Le grand est un terme valorisant, comme on dit dans le jargon du marketing, mais il n’a aucune signification particulière. Cependant certains producteurs l’utilisent de façon logique pour leur meilleure cuvée, comme le Grand Vin d'Osoyoos Larose, qui est le plus haut de gamme de ce domaine de Colombie-Britannique.  Il y a aussi le Château Revelette avec son « Le Grand Rouge », une très bonne bouteille où le mot « grand » n’est pas discutable lui non plus.

Mais comme je le disais plus haut, un vin n’est pas forcément meilleur qu’un autre parce qu’il est écrit grand vin sur l’étiquette.

Par contre, vous avez sûrement remarqué que plusieurs amateurs, chroniqueurs ou critiques de vin n’hésitent pas à prononcer le mot grand vin pour les bouteilles qui leur paraissent remarquables. Par contre, ils donnent rarement des détails sur ce que cela signifie précisément pour eux. Il y a au moins une exception, le blogueur Yves Mailloux du Club des dégustateurs de grands vins qui s’est expliqué ici.

Sur le blogue HippoVino, nous commençons également une série de recommandations baptisées « Grand vin en vue ». Il est donc primordial d’expliquer tout d’abord notre vision d’un grand vin.

Selon nous, un grand vin est tout simplement un vin qui se distingue des autres. Pour être grand, il faut qu’il soit bon mais ce n’est pas suffisant, il faut qu’il soit nettement au-dessus de la moyenne et ce sur plusieurs millésimes différents. Les qualités qu’on doit retrouver dans notre verre doivent inclure équilibre, complexité et longueur. Un vin simple peut être bon, mais n’est pas un grand vin. Un vin de soif frais, bien fruité et à la finale courte peut être agréable à boire, mais n’est pas un grand vin non plus. Idéalement, ces qualités doivent avoir été reconnues par plusieurs critiques crédibles, pour éliminer le facteur « goût personnel ». Mais ceci inclut l’ensemble des chroniqueurs professionnels ou semi-professionnels, pas seulement ceux qui publient des articles disponibles librement sur Internet. Vous remarquerez donc que certains vins apparaissant dans nos « grand vin en vue » ont peu de liens dans la section « Références », car celles-ci figurent dans des guides spécialisés ou des magazines disponibles sur abonnement. Par contre, elles sont utilisées pour le calcul de l’Hipponote, qui doit atteindre ou dépasser 3.5 étoiles sur plusieurs millésimes différents.

Le prix n’est pas un critère de choix, mais dans les faits vous remarquerez qu’on ne trouve pas de bouteilles à petit prix regroupant les qualités définies plus haut. Il faut accepter de dépenser au moins 25$ pour les trouver et souvent  plus de 30$.

Notre premier billet « Grand vin en vue » sera publié demain, vous pouvez y accéder via le lien Article suivant, plus bas sur cette page. Pour voir tous nos billets « Grand vin en vue » cliquez ici.

À la bonne vôtre !

HippoVino

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Alerte vins chouchous : Spiropoulos Mantinia et Lageder Pinot Bianco

Après les trois rouges d’il y a quelques semaines, voici maintenant deux vins blancs atteignant le statut de vin chouchou ce mois-ci. Pour nos nouveaux lecteurs, précisons que les vins chouchous sont des cuvées dont le millésime actuellement disponible à la SAQ a été recommandé par au moins trois critiques professionnels. Ceci atteste évidemment de leur qualité et démontre qu’ils correspondent aux goûts de plusieurs, bref on peut les qualifier de valeurs sûres.

Le Ktima Spiropoulos Mantinia 2019 (Hipponote 3* $$ SAQ : 15.90$) est un vin blanc grec de la région du Pélopponèse produit en appellation Mantinia par le Domaine Spiropoulos. En grec, ktima signifie domaine et sur le site web de la SAQ il est appelé Domaine Spiropoulos Mantinia. Le cépage est le moschofilero, traditionnel en Grèce, cultivé ici en agriculture biologique. Il a été recommandé par Yves Mailloux (Blogue ClubDGV), Marc André Gagnon (Blogue Vin Québec), Jean Aubry (Le Devoir) et Alain Lebel (Site Fidèles de Bacchus). Bien sec, c’est un très bon vin blanc avec de la fraîcheur, de belles et délicates saveurs fruitées et une finale fort agréable. Il accompagne bien l’apéro, les poissons et sushis.

La cuvée Alois Lageder Pinot Bianco Alto Adige 2019 (Hipponote 3.5* $$ SAQ : 19.80$) est un vin blanc italien provenant de la région de l'Alto Adige, dans le Trentin, produit par le célèbre vigneron Alois Lageder. C’est un vin de négoce (raisins achetés à d’autres viticulteurs). Cépage pinot blanc, vinification et élevage de 4 mois sur lies en cuves inox. Notez qu’il est souvent très apprécié des critiques, comme on peut le voir sur sa fiche et que le 2016 a déjà été un vin chouchou en avril 2018. Actuellement vous trouverez le 2019 à la SAQ, qui a  été recommandé par Véronique Rivest (La Presse), Nadia Fournier (Blogue Méchants Raisins - Journal de Montréal) et Philippe Lapeyrie (TVA – Salut Bonjour). On n’est pas surpris car on l’avait trouvé éblouissant en juillet dernier où on écrivait : Saveurs délicates de fruits blancs avec une touche florale, dans un emballage vif et énergique sur de belles notes minérales. Super pour les apéros sur la terrasse et avec les poissons grillés. Tout ça à moins de 20$ !

À la bonne vôtre !

HippoVino

Cliquer sur le nom de chaque vin pour voir sa fiche HippoVino avec informations détaillées et liens vers critiques, producteur, fiche technique, agence et site de la SAQ.

Vins chouchous précédents : Viña Real Crianza, Montagnette Signargues, Carignan Les Centenaires.

Cliquer ici pour voir toutes nos alertes vins chouchous (dont le millésime actuellement disponible était recommandé par 3 critiques ou plus).

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